Le pâturage : une solution aux émissions de GES
Alors que la FAO montre du doigt l'élevage en affirmant que 14,5% des émissions de GES sont dues à l'élevage. Faux répond une étude Belge !!!
Une étude belge vient de démontrer le contraire, l'université de Liège travail depuis 2010 sur les échanges de CO2 entre les prairies permanentes et l'élevage bovin. Le but est d'objectiver la relation d'un modèle d'élevage allaitant lié à l'herbe avec les GES, responsables en partie du réchauffement climatique.
L'équipe de chercheurs s'est intéressée aux entrées et sorties du CO2 et au méthane échangé par la pâture afin de réaliser un bilan carbone. Une station météo et une batterie de capteurs ont été installés, depuis 10 ans, dans une prairie permanente où le chargement était de 2,3 UGB pour un rendement de 8T de MS/ha.
Le bilan implique de tenir compte de la photosynthèse, la respiration du sol, la végétation et des vaches. L'échange net de l'écosystème a été mesuré en tenant compte de la complémentation des animaux au pâturage et de la fertilisation de la prairie. En calculant la différence entre import et export de CO2, on découvre s'il y a émission de CO2 ou bien absorption par le sol.
Résultat au cours des 10 années mesurées la photosynthèse des végétaux est plus importante que la respiration combinée du bétail et de l'écosystème...La nature absurde donc plus de carbone qu'elle n'en émet, même lorsque l'hiver est plus long. Selon les données scientifiques, entre 0,5 et 1,5 tonne de carbone a été stockée par ha et par an. Ce qui revient à dire qu'un hectare de prairie stocke autant de carbone qu'en a émis un voiture roulant 40 000 km par an...Voilà qui rétablit certaines contre vérités !!
L'équipe de chercheurs s'est intéressée aux entrées et sorties du CO2 et au méthane échangé par la pâture afin de réaliser un bilan carbone. Une station météo et une batterie de capteurs ont été installés, depuis 10 ans, dans une prairie permanente où le chargement était de 2,3 UGB pour un rendement de 8T de MS/ha.
Le bilan implique de tenir compte de la photosynthèse, la respiration du sol, la végétation et des vaches. L'échange net de l'écosystème a été mesuré en tenant compte de la complémentation des animaux au pâturage et de la fertilisation de la prairie. En calculant la différence entre import et export de CO2, on découvre s'il y a émission de CO2 ou bien absorption par le sol.
Résultat au cours des 10 années mesurées la photosynthèse des végétaux est plus importante que la respiration combinée du bétail et de l'écosystème...La nature absurde donc plus de carbone qu'elle n'en émet, même lorsque l'hiver est plus long. Selon les données scientifiques, entre 0,5 et 1,5 tonne de carbone a été stockée par ha et par an. Ce qui revient à dire qu'un hectare de prairie stocke autant de carbone qu'en a émis un voiture roulant 40 000 km par an...Voilà qui rétablit certaines contre vérités !!